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- Accoucher sans péridurale, les avantages
- Accoucher sans péridurale : est-ce possible dans tous les cas ?
- Quelle préparation pour un accouchement sans péridurale ?
Accoucher sans péridurale, les avantages
Mais de plus en plus de femmes rêvent d’un accouchement moins médicalisé, qui les laisseraient libres de leurs mouvements, sans les entraver à une perfusion. C’est pourquoi l’accouchement en maison de naissance est de plus en plus plébiscité par les futures mamans qui veulent accueillir bébé dans un cadre plus convivial et moins strict que dans une maternité classique.
Encadrées par une sage-femme, qui les a généralement suivies pendant toute leur grossesse et lors de la préparation à la naissance, les femmes qui ont opté pour un accouchement physiologique sont placées dans une chambre cosy avec leur partenaire. Elles sont libres d’adopter la position de leur choix, de se suspendre à des lianes, de prendre un bain ou d’écouter de la musique. Le tout sans péridurale, ni aucune possibilité de l’obtenir, puisqu’aucun médecin ni anesthésiste n’est présent sur les lieux. En cas de complications toutefois, la femme enceinte sera d’office transférée à l’hôpital partenaire le plus proche où une péridurale pourra lui être proposée. Pour les femmes qui souhaitent tenter un accouchement sans péridurale, il existe des hôpitaux avec des chambres pour l’accouchement physio où il est possible de changer d’avis et demander la péridurale en cours de route sans avoir à être transférée dans un lieu différent.
L’accouchement sans péridurale présente un certain nombre d’avantages : vous pouvez vous lever, bouger, et donc aider bébé à descendre dans le bassin. L’accouchement « sans péri » est donc souvent plus rapide. Pas de produits anesthésiants à éliminer : juste après la naissance, vous êtes alerte, vous pouvez bouger et vos jambes ne sont pas engourdies. Une meilleure récupération vous attend généralement !
Enfin, sans péridurale, vous ressentez intensément chaque contraction et certaines femmes se sentent ainsi actrices de leur accouchement, comme reconnectées à la nature et à leur essence.
Accoucher sans péridurale : est-ce possible dans tous les cas ?
La réponse est non, et même si accoucher de façon physiologique vous tient à cœur, vous devrez tout de même vous préparer à potentiellement accoucher sous péridurale. La visite du 7ème mois auprès de l’anesthésiste de la maternité est d’ailleurs obligatoire, quel que soit votre projet de naissance. Si l’accouchement est long, particulièrement éprouvant, si votre corps a du mal à gérer la douleur, peut-être souhaiterez-vous revenir sur votre décision. Et précisons-le d’emblée : chaque accouchement est différent, chacune à un seuil de tolérance à la douleur qui lui est propre et il n’y a aucun mal à finalement opter pour la péridurale. La péridurale peut être posée presque jusqu’au dernier moment, sauf si la dilatation du col est complète et la naissance imminente, car elle n’aura pas le temps d’agir.
Dans certains cas, l’accouchement par voie basse n’est pas possible et la césarienne s’avère nécessaire. Cette dernière sera alors programmée (par exemple si bébé est trop gros pour passer par voie basse) ou décidée en urgence si des complications surviennent. Dans ce cas l’anesthésie est obligatoire, et on pourra vous proposer selon votre cas une péridurale, une rachianesthésie ou vous imposer une anesthésie générale. La différence entre péridurale et rachianesthésie ? La rachianesthésie est un acte plus simple et plus rapide que sa consœur la péridurale : une aiguille est insérée entre deux vertèbres lombaires jusqu’au liquide céphalo-rachidien et l’analgésique est injecté. Il fait effet en cinq minutes et pour une durée d’une heure et demie à deux heures. La péridurale, elle, agit en 15 à 20 minutes. L’anesthésiste va piquer au même endroit mais s’arrêter à l’espace péridural. Il insère un cathéter qui va rester en place tout au long de l’accouchement. Il permet à la future maman de réinjecter du produit anesthésiant via une pompe à chaque fois que cela est nécessaire. On entend souvent dire qu’avec une péridurale, la future maman ne ressent plus les contractions et donc a plus de mal à pousser efficacement. Cela n’est pas tout à fait exact car vous êtes libre de doser l’anesthésiant (dans les limites définies) : vous pouvez donc choisir de ressentir les contractions plus ou moins intensément en optant pour de faibles doses de produit.
Le médecin aura recours en dernier lieu à l’anesthésie générale si celle-ci est inévitable, par exemple en cas de détresse fœtale. Dans ce cas il faut agir vite pour venir en aide au bébé.
Quelle préparation pour un accouchement sans péridurale ?
Si vous souhaitez un accouchement le plus naturel possible, le mieux est d’anticiper et de bien vous préparer. Il existe plusieurs techniques de gestion de la douleur, que vous devrez apprendre et maîtriser pour les mettre en pratique le jour de la naissance. Par exemple, le travail sur la respiration est primordial pour accompagner les contractions. La sophrologie, la relaxation, le yoga ou le chant prénatal sont autant de méthodes qui vous aideront à mieux supporter la douleur. La sophrologie permet également de visualiser l’accouchement en avance comme quelque chose de positif, il donc sera plus facile de gérer le jour J sans appréhension. Pensez à choisir des cours de préparation à l’accouchement axés sur ces techniques. Le futur papa ou votre conjointe a également un rôle à jouer : massage, pression sur des points acupuncture, hypnose : le soutien de votre moitié est essentiel, et il ou elle ne doit pas hésiter à se former pour vous accompagner et vous assister au mieux le jour J.
Péridurale ou pas, la décision est propre à chacune et vous appartient. Il est d’ailleurs permis de changer d’avis, dans un sens ou dans l’autre, en cours de grossesse ou d’accouchement ou d’une grossesse à l’autre. Si on a toutes en tête notre accouchement idéal, il faut aussi savoir envisager plusieurs scénarios pour être la mieux préparée possible et vivre pleinement ce moment. On vous souhaite une belle rencontre avec bébé !
(1) Source ARS