- Comment se déroule un parcours PMA classique ?
- Quelles techniques pour favoriser une grossesse avec la PMA ?
- La PMA pour toutes, un tournant dans l’histoire de la PMA
Comment se déroule un parcours PMA classique ?
Chez les hétérosexuels, c’est généralement après 12 à 18 mois d’essais bébé infructueux que les couples sont orientés par leur médecin ou leur gynécologue vers un centre de PMA.
Chez la femme, on peut notamment réaliser des courbes de température pour analyser la qualité des cycles et vérifier qu’il y a bien ovulation, analyser la qualité de la glaire cervicale, effectuer un bilan hormonal complet, ou encore effectuer des examens cliniques et d’imagerie médicale pour détecter d’éventuelles anomalies au niveau des organes reproducteurs.
Chez l’homme, le bilan d’infertilité comprend généralement la réalisation d’un spermogramme pour analyser la qualité, le nombre et la mobilité des spermatozoïdes.
Quelles techniques pour favoriser une grossesse avec la PMA ?
Le protocole de PMA est ensuite défini selon les résultats du bilan d’infertilité. Il englobe différentes techniques médicales, comme :
> La stimulation ovarienne, pour obtenir une ovulation de meilleure qualité et la déclencher à une date précise.
> L’ insémination artificielle : on introduit le sperme dans la cavité utérine, le jour de l’ovulation, pour maximiser les chances de fécondation. L’insémination est généralement précédée d’une stimulation ovarienne pour obtenir des ovocytes de qualité. L’insémination artificielle peut être réalisée avec le sperme du conjoint, ou celui d’un donneur dans le cas d’infertilité masculine, de maladie génétique grave, chez les femmes homosexuelles ou célibataires.
> La Fécondation In Vitro (FIV) consiste à réaliser la fécondation en laboratoire pour créer un embryon, qui sera ensuite implanté sous analgésie ou anesthésie dans l’utérus. À nouveau, on peut utiliser les ovocytes du couple, ou faire appel au don de gamètes pour mener à bien la FIV. Le nombre d’embryons implantés (entre 1 et 3, plus généralement deux) dépend notamment de l’âge des patients, et du nombre de tentatives déjà effectuées auparavant.
> La FIV ISCI (injection intra-cytoplasmique) consiste à implanter un spermatozoïde unique, préalablement sélectionné, dans le cytoplasme de l’ovule. La fécondation est donc « forcée » et cette technique de procréation médicalement assistée donne les meilleurs résultats.
> Les spécialistes ont plus rarement recours à l’accueil d’embryons, c’est-à-dire l’implantation d’un ou plusieurs embryons congelés, donnés par un couple ayant lui-même suivi un parcours PMA. L’accueil d’embryons est généralement réservé aux couples connaissant une double infertilité, ou ayant des risques de transmission de maladie génétique rare à l’enfant.
La PMA est prise en charge par la Sécurité Sociale à 100 %, mais sous certaines conditions : la femme doit avoir moins de 45 ans, et la seconde personne du couple, qui ne portera pas l’enfant, moins de 60 ans. Sont prises en charge par l’Assurance Maladie 6 inséminations artificielles, et 4 fécondations in vitro. À noter qu’une naissance obtenue après une PMA remet les compteurs à zéro.
La PMA pour toutes, un tournant dans l’histoire de la PMA
La PMA s’adresse historiquement aux couples hétérosexuels qui ont des difficultés à avoir un enfant naturellement. Les années passent, les essais bébé s’éternisent et on fait appel à la science pour donner un coup de pouce à la nature. L’ AMP peut aussi venir en aide aux personnes ayant des maladies génétiques graves : on sélectionne alors en amont un embryon non porteur de la maladie en question avant de l’implanter dans la cavité utérine.
La PMA a longtemps été exclusivement réservée aux couples hétérosexuels. Cela ne vous a pas échappé, la PMA pour toutes a fait les gros titres des actualités ces derniers temps, et depuis le 2 août 2021 et le vote du projet de loi bio-éthique, la procréation médicalement assistée est désormais ouverte à tous et actée dans le code de santé publique : couples hétérosexuels, couples de femmes ou femmes non mariées peuvent désormais en bénéficier.
La loi bioéthique s’accompagne également de deux changements majeurs :
- Il est désormais possible de congeler ses ovocytes en vue d’une future grossesse, sans raison médicale : le prélèvement d’ovocytes peut se faire de 29 à 37 ans chez la femme, et le prélèvement de sperme de 29 à 45 ans chez l’homme. Jusqu’à présent, les femmes qui souhaitaient congeler leurs ovocytes n’avaient d’autre choix que de se rendre dans un autre pays.
- Un enfant né d’un don de sperme ou d’ovocytes peut désormais, à sa majorité, avoir accès à quelques informations non identifiantes concernant le donneur, comme son âge, sa situation professionnelle ou personnelle.
Bon à savoir : les couples hétérosexuels ou les couples de femmes ayant recours à l’assistance médicale à la procréation doivent formuler leur volonté devant un notaire. Aucune filiation ne pourra être établie avec un éventuel donneur, et les couples de femmes devront x conjointement et par anticipation l’enfant à naître.
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