- Les perturbateurs endocriniens
- Les huiles essentielles
- Certains filtres solaires
- Les huiles minérales
- Les alcools
- Le formaldéhyde et les libérateurs de formaldéhyde
- Sodium laureth et Lauryl sulfate
- Les thiazolinones
- Les allergènes
- Les ingrédients dans tout cosmétique européen
Passons aux choses sérieuses, voici la liste que nous avons essayé d’être la plus exhaustive possible :
Les perturbateurs endocriniens
Sous le feu des projecteurs depuis les années 1990, il s’agit de la catégorie d’ingrédients dont on entend le plus parler avec, par exemple le Bisphenol A, désormais interdit. Il y a également les parabens, les phtalates, le triclosan ou le phénoxyéthanol.
Selon l’OMS (Organisation Mondial de la Santé), les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui sont susceptibles de perturber notre système endocrinien. Or, notre santé dépend de son bon fonctionnement. Ce système régule la sécrétion d’hormones dans notre corps. Elles sont essentielles à de nombreux niveaux : métabolisme, croissance, développement, humeur… Les perturbateurs endocriniens peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et ainsi accroître le risque de survenue de problèmes de santé.
Encore plus qu’à n’importe quel autre stade de la vie, la grossesse est régie par la sécrétion d’hormones chez la femme dont les œstrogènes et la progestérone ainsi que des hormones spécifiques à la grossesse dites « hormones de grossesse » comme la HCG. Le système hormonal joue un rôle fondamental dans le bon déroulement d’une grossesse car notre organisme libère ces hormones à des moments bien précis. Leur rôle est déterminant aussi bien pour l’implantation de l’embryon que pour le bon développement du fœtus ou encore pour le déclenchement de la production de lait après l’accouchement, etc.
Les risques liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens lors de la grossesse peuvent être multiples. Les bébés peuvent avoir un poids et/ou un périmètre crânien plus faibles ou plus élevés que la moyenne, ainsi que des malformations génitales. Il est également observé une augmentation importante de maladies telles que l’autisme, le diabète, l’obésité ou l’apparition de plus en plus de cas de puberté précoce. Attention toutefois à ne pas faire de raccourci car les perturbateurs endocriniens ne sont pas forcément les seuls responsables de ces maladies. Cependant, de plus en plus de scientifiques convergent pour dire qu’ils peuvent jouer un rôle dans l’accroissement de ces maladies. La science n’a pas encore toutes les réponses à ce sujet. Les causes et les effets sont difficiles à déterminer, c’est pourquoi les recommandations des scientifiques sont de réaliser plus d’études sur ce point.
Pour récapituler, les principaux ingrédients cosmétiques connus pour être classés en tant que perturbateurs endocriniens sont :
- Les parabènes : allergisants, ils interfèrent aussi avec les œstrogènes, hormones féminines jouant un rôle clé dans la grossesse. Certains sont soupçonnés d’être cancérigènes et dangereux pour le développement du fœtus. « Leur présence est mentionnée soit directement par leur nom de code (E214 à E217), soit par le suffixe « -paraben », de type éthyl-paraben. «Le propyl-paraben est considéré comme celui dont il faut le plus se méfier, attention aussi au butyl-paraben » (extrait du livre le guide anti-toxique de la grossesse)
- Les phtalates : sur l’étiquette c’est le terme Diethyl Phtalate qu’il faut repérer. Ils peuvent jouer sur le développement sexuel chez l’homme et aussi jouer sur le phénomène de puberté précoce chez la femme. Ils sont réputés toxiques pour la reproduction.
- Les éthers de glycol : sur l’étiquette : phénoxyéthanol, 2-phénoxyéthanol (EGphE), phénoxytol. Pour le moment, le phénoxyéthanol n’est pas officiellement classé en tant que perturbateur endocrinien mais il est vivement recommandé de l’éviter dans votre crème grossesse ainsi que dans les produits pour bébé. En plus d’être allergisant, il présenterait des risques cancérigènes, de fertilité pour l’homme et de toxicité pour le fœtus (nocif pour le sang et le foie de bébé).
- Le triclosan : sur l’étiquette, c’est le même mot. Il interfère également avec les œstrogènes et d’autres hormones.
- Le BHA : indiqué sur l’étiquette : Butyl hydroxyanisole BHA. Celui-ci peut être cancérigène et interfère encore une fois avec les œstrogènes.
- Le BHT : indiqué sur l’étiquette : Butylhydroxytoluène (BHT). Sa toxicité et son activité œstrogénique inquiètent et invitent à la prudence. Il peut également entraîner des réactions allergiques.
- Les alkylphenols : recherchez le terme nonylphenol et tout nom composé à partir de Nonoxynol. Ce dernier a une activité hormonale prouvée (œstrogènes) et peut provoquer des atteintes à l’ADN.
- Et aussi : benzophenone, oxybenzone, 4-methylbenzylidene camphre, resorcinol, cyclopentasiloxane, buthylphenyl methylpropional.
Les huiles essentielles
Une grande majorité d’huiles essentielles est interdite pendant la grossesse.
De manière générale et suivant un principe de précaution, l’usage d’huiles essentielles est à proscrire au moins pendant les 3 premiers mois.
Pendant toute la durée de la grossesse et de l’allaitement, si vous souhaitez utiliser des huiles essentielles, il est impératif de demander à un médecin ou pharmacien spécialisé dans les huiles essentielles et de bien respecter les doses prescrites.
Pour information, les huiles essentielles à base de cétones sont interdites chez la femme enceinte car elles peuvent provoquer un avortement (étant potentiellement neurotoxiques). Parmi les autres huiles essentielles à bannir : celles qui ont une action sur le système hormonal.
De plus, il est recommandé de ne pas utiliser d’huiles essentielles par voie orale ni de les appliquer sur le ventre ou la poitrine. En revanche, les huiles végétales sont les bienvenues, par exemple huile d'avocat, de macadamia, de rose musquée, etc.
Reconnues pour leurs nombreuses vertus, ces huiles végétales sont présentes dans nos différents soins. Vous retrouverez par exemple l'huile d'olive et l'huile d'avocat dans La Pause Douceur, notre masque en tissu apaisant pour le ventre. Il soulage instantanément les tiraillements et les démangeaisons et agit comme un booster d'hydratation.
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Certains filtres solaires
Les filtres solaires sont un sujet épineux. Tout d’abord, il existe de nombreux filtres solaires non recommandés pendant la grossesse ou l’allaitement car il s’agit de perturbateurs endocriniens dont nous avons déjà parlé des effets plus haut. D’autres sont des allergènes, également à éviter.
Les principaux filtres solaires à repérer sur l’étiquette et à bannir sont : Benzophénone-3(oxybenzone), Homosalate(HMS) 4MBC, Octylméthoxycinnamate (OMC), octyl-dymethylPABA (OD-PABA).
Par ailleurs, il existe très peu de crèmes solaires naturelles adaptées pour la femme enceinte car la plupart des filtres solaires sont à l’état nanoparticulaire. Or, les nanoparticules ne sont pas recommandées pendant la grossesse ou l’allaitement. Il est généralement écrit « nano » sur la liste INCI à côté de l’ingrédient concerné mais attention car ce n’est pas toujours le cas. Certains filtres solaires sont effectivement sous forme nanoparticulaire mais cela n’est pas mentionné.
Les nanoparticules revêtent plusieurs dangers. Les nanoparticules de dioxydes de silicium et de zinc peuvent provoquer sécheresse et rugosité de la peau. Les nanoparticules de titane peuvent altérer la barrière hémato-encéphalique (essentielle à la protection du cerveau). Les nanoparticules peuvent également jouer sur l'activité d'une protéine chargée d’éliminer les substances toxiques dans les organes vitaux. Leur toute petite taille (d’où leur nom de nanoparticules) fait qu’elles peuvent passer les barrières de la peau ou des organes et nous ne savons pas encore quel effet cela pourrait avoir à long terme.
Vous me direz « pourquoi ne pas proposer ces filtres solaires sans être à l’état nanoparticulaire ? ». Tout simplement, parce que cela change complètement la texture du produit ! Les nanoparticules permettent d’éviter « l’effet plâtre » à l’application, vous savez ces grosses traces blanches qui vous laissent un masque sur le visage.
C’est ce qu’on retrouve dans certains solaires pour bébés ou enfants qui ne contiennent pas de nanoparticules. Autant bébé, cela ne le préoccupe pas trop ce film blanc, autant vous, vous risquez de vous faire remarquer sur la plage ou en vous baladant.
C’est pourquoi la Crème Radieuse SPF50+ Daylily Paris est une vraie innovation puisqu’avec un juste dosage de filtres solaires naturels sans nanoparticules et de filtres solaires de synthèse adaptés à la grossesse (sans perturbateurs endocriniens, etc.), nous avons créé un solaire avec une haute protection qui est à la fois agréable à utiliser puisqu’il ne laisse pas de film blanc, et il peut être utilisé en toute sécurité dès le 1er mois de grossesse et même après, pendant l’allaitement, pour une protection optimale contre le masque de grossesse. C'est également un 2-en-1 puisqu'il sert de crème de jour avec des actions hydratantes, anti-oxydantes et anti-pollution. On peut l'utiliser tous les matins pour hydrater et protéger sa peau.
Les huiles minérales
Elles sont largement utilisées en cosmétique et proviennent du raffinage pétrolier. Oui, vous avez bien lu, du pétrole !! Mmmhh ça donne envie…
Elles sont très peu chères d’où leur utilisation massive, mais très mauvaises pour l’environnement.
Elles sont non métabolisables par l’organisme et empêchent la peau de « respirer ». Elles créent un film occlusif sur la peau et ont donc tendance à boucher les pores. Cela peut entraîner l’apparition de boutons et comédons… déjà qu’avec la grossesse, on peut être davantage sujette à l’acné, donc on ne va pas en rajouter une couche, n’est-ce pas ?
Sur l’étiquette, à éviter dans votre crème grossesse : Paraffinum liquidum, petrolatum, ceresine wax, vaseline, Cera Microcristallina, Ozokerite, Ceresin, Mineral oil, mots avec –methicone ou –siloxane.
Les alcools
Oui bah celui-là vous le saviez, hein !? Mais il faut aussi y faire attention dans votre crème grossesse ! Sur l’étiquette, il faudra rechercher les termes : alcohol, alcohol denat. Ils ont tendance à dessécher et irriter la peau. Autant dire que dans le cadre d’une grossesse, on s’en passerait bien !
Cependant, tous les ingrédients cosmétiques contenant « alcohol » ne sont pas forcément de l’alcool, par exemple Cetyl Alcohol est un alcool gras. Les alcools gras sont non toxiques et non irritants pour la peau. Dans cette catégorie, on retrouve notamment : Cetyl alcohol, Stearyl alcohol, Cetearyl alcohol, Lauryl alcohol, Myristyl alcohol. Ils ont des propriétés adoucissantes, hydratantes, émollientes, protectrices et épaississantes. Ils peuvent aussi apporter de l'onctuosité aux produits/
Le formaldéhyde et les libérateurs de formaldéhyde
Sur l’étiquette, recherchez : DMDM hydantoin, imidazolidinyl urea, quaternium-15E. Rien de très sympathique : ils sont cancérigènes, irritants et allergisants !
Sodium laureth et Lauryl sulfate
Sur l’étiquette, vous retrouverez : Ammonium lauryl sulfate, sodium lauryl sulfate. Ce sont des agents moussants au fort pouvoir irritant et ils altèrent le film hydrolipidique de la peau.
Les thiazolinones
Methylchloroisothiazolinone, methylisothiazolinone sur l’étiquette. Ils sont également connus sous la marque déposée Kathon CG. Ils sont fortement allergisants.
Les allergènes
Malheureusement, il est difficile de vous apporter des noms précis à rechercher sur les étiquettes des produits cosmétiques. Cependant, beaucoup de parfums sont allergènes, qu’ils soient naturels ou synthétiques.
Les parfums Daylily Paris ont été spécialement conçus avec des parfumeurs de Grasse pour qu’ils soient adaptés à la femme enceinte et allaitante. Ils sont sans allergènes et sans alcool.
Les ingrédients interdits dans tout cosmétique européen
Il s’agit d’ingrédients à la dangerosité clairement établie et qui, par conséquent, ne sont plus autorisés dans l’ensemble des cosmétiques légalement mis sur le marché européen. On retrouve : CMR auto-déclarés, Extraits végétaux à risque (Classe I – Allergie Type I), Ingrédients limités par l’IFRA pour leur potentiel sensibilisant, Ingrédients étiquetés R43/H317, Précurseur d’allergène.
Pour vous aider dans cette chasse aux ingrédients pouvant être nocifs dans une crème grossesse anti vergeture ou d'un déo naturel, de nombreuses applications ont vu le jour comme Yuka, Clean Beauty, Quels Cosmétiques, INCI beauty, etc. Il s'agit d'une bonne aide pour faire un peu le tri. Ainsi, veillez bien à prendre toujours des produits qui sont très bien notés sur ces applis. Attention toutefois car ces applications ont leur limite étant donné qu'elles ne prennent généralement pas en compte les besoins spécifiques de la grossesse et de l'allaitement. Redoublez donc de vigilance... Cependant, vous pouvez être sûres que les soins Daylily Paris sont formulés spécifiquement pour être utilisés en toute sécurité dès le 1er mois de grossesse et même après, durant l’allaitement, et qu’ils ne contiennent aucun ingrédient déconseillé ou controversé ! ;-)
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