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- Vous avez découvert votre endométriose suite à une fausse couche ?
- Pendant ces 2 années-là, avant d’aller voir un médecin et d’avoir un traitement, vous n’aviez pas demandé une aide médicale autre ?
- Vous me dites que vous avez de l’endométriose au niveau de l’utérus et de la vessie, vous n’aviez pas de symptômes associés à ça ?
- Pour votre premier enfant, vous étiez tombée enceinte facilement ?
- Comment avez-vous vécu le diagnostic, était-ce un soulagement ? Qu’est-ce qu’il s’est passé dans votre tête ?
- Après cela, êtes-vous directement entrée dans un parcours PMA ? Qu’est-ce qu’il s’est passé après le diagnostic ?
- Combien de temps à durer ce parcours avant que vous tombiez enceinte ?
- Comment avez-vous découvert votre grossesse ?
- Votre premier trimestre a été plus difficile que pour votre premier enfant avec la crainte de la fausse-couche ?
- Ces craintes-là ne sont pas parties après le premier trimestre que l’on peut considérer comme plus à risque ?
- Qu’est-ce que vous diriez à une femme qui vient de découvrir qu’elle a de l’endométriose et qui s’interroge par rapport à sa maternité ?
Vous avez découvert votre endométriose suite à une fausse couche ?
Exactement, l’été dernier en 2022, suite à plusieurs années d’essais pour avoir un 2ème bébé, je suis allée voir mon médecin traitant qui m'a enfin prescrit un traitement pour m’aider à tomber enceinte, et je suis tombée enceinte le mois suivant. j'étais très heureuse, et finalement, je me suis dit qu'il fallait juste ce traitement pour que cela fonctionne. En réalité, la grossesse n’était pas viable, on ne savait pas trop si c’était une fausse couche ou une grossesse extra-utérine, c’était un peu compliqué… Au bout de quelques jours, le médecin m'a annoncée qu'il allait m’opérer.
Sortie du bloc opératoire, il m'a dit qu’il l’avait enlevé et qu’il ne restait pas grand-chose. Cependant, l'opération a été plus longue que prévu parce qu’il avait retiré toute mon endométriose. J’étais très surprise et je lui ai demandé plus d’explications, puisque je n’étais au courant de rien ! Il était tout aussi étonné que moi parce que je ne lui en avais pas parlé lors de notre rencontre. C’est à ce moment là que nous nous sommes rendus compte que j’avais de l'endométriose partout à l’intérieur de l’utérus et dans la vessie. Comme elle était située derrière mon appareil féminin, elle était imperceptible à l'échographie. Aucun médecin ne m’avait posé la question durant mon parcours d’essais bébé.
En parallèle, nous nous sommes rendus compte que ma sœur en souffrait aussi à un stade très élevé, sachant que ma mère a l’adénomyose. Donc à partir de ce moment, j'étais persuadé que je n’arrivais pas à avoir de deuxième enfant depuis presque 2 ans et demi à cause de cela.
Pendant ces 2 années-là, avant d’aller voir un médecin et d’avoir un traitement, vous n’aviez pas demandé une aide médicale autre ?
Médicalement, non, j’avais juste été voir mon gynécologue au bout d’un an d’essai. Il m'avait expliqué que c'était normal et qu’il fallait du temps. Puis, au bout de 2 ans d’essai, où on m’a laissée complètement seule dans mon parcours, j’ai été voir un autre gynécologue qui m'a rassuré et expliqué qu'il fallait attendre encore un peu.
J’ai quand même aussi été voir une spécialiste de la fertilité. Je me suis rendue compte avec le recul qu'elle ne m'avait jamais demandé si je souffrais d'endométriose. Pourtant, c'était une spécialiste de la fertilité…. donc elle m’avait posée toutes les questions qu’il fallait, j’avais répondu à tout et pour moi tout était bon, mais elle n'a à aucun moment mentionné l’endométriose.
Vous me dites que vous avez de l’endométriose au niveau de l’utérus et de la vessie, vous n’aviez pas de symptômes associés à ça ?
J’ai toujours eu les symptômes, c’est-à-dire que depuis mes 16 ans, j’ai toujours eu des règles hémorragiques et de fortes douleurs, mais pour moi c’était normal. Comme on dit à toutes les femmes dès qu'elles ont leurs règles : « tu as mal au ventre, c’est normal, tu as tes règles ». Ma mère avait aussi des règles hémorragiques, et ma sœur aussi donc pour moi c’était de famille et je me suis toujours dit que c’était comme ça. Quand on a découvert la maladie de ma sœur, il y a plusieurs années, je venais d’avoir ma première fille et ma mère m’a demandé si je voulais faire les tests également. Mais j’ai réussi à tomber enceinte facilement donc je ne voyais pas pourquoi j’aurais de l’endométriose, pour moi le sujet était clos.Pour votre premier enfant, vous étiez tombée enceinte facilement ?
Oui, pour ma fille, j’ai arrêté la pilule que je prenais depuis 16 ans et 6 mois après, j’étais enceinte. Pendant 10 ans j’ai pris la même pilule microdosée et j’avais des cycles réguliers. Quand j’ai arrêté et que je suis tombée enceinte au bout d'« à peine » 6 mois, même si sur le moment ça paraît long, j'ai trouvé cela très rapide pour un premier bébé.
Comment avez-vous vécu le diagnostic, était-ce un soulagement ? Qu’est-ce qu’il s’est passé dans votre tête ?
Oui, c’était un gros soulagement parce que je me suis dit que c’est une réponse à la question qu’on se pose depuis 2 ans, pourquoi cela ne fonctionnait-il pas alors que tous les examens étaient bons ? Cela m'a soulagée de pouvoir mettre un mot là-dessus et d'expliquer mes règles hémorragiques, les baisses de fer, la fatigue, tous les symptômes que j’avais depuis des années et que j’avais banalisés dans ma routine parce que pour moi c’était normal.
Après cela, êtes-vous directement entrée dans un parcours PMA ? Qu’est-ce qu’il s’est passé après le diagnostic ?
C’est ça, le gynécologue qui m’a opérée m’a directement expliqué qu'à 32 ans, je n’arrivais pas à avoir d’enfants depuis plus de 2 ans et demi, et que même si mon endométriose était brûlée à 90%, elle était quand même là. Il m’a conseillé de passer directement en parcours PMA. Donc pendant 3 mois, il m’a redonné un traitement qui n’a pas fonctionné. Par la suite, à partir de janvier 2023, je suis entrée directement en parcours PMA, avec des rendez-vous avec les gynécologues, visites mensuelles, prises de sang, etc… pendant plusieurs mois. Du fait de mon âge et de ma maladie, je suis entrée « plus facilement » en parcours PMA « grâce » à l’endométriose.Combien de temps a duré ce parcours avant que vous tombiez enceinte ?
Je suis entrée en parcours en janvier 2023, cela a duré jusqu'en juillet 2023. J'ai eu mes premières piqûres pour pouvoir booster mon ovulation et pour être ponctionnée. Mi-juillet, j’ai donc été ponctionnée, et ils ont créé des embryons. Puis, fin juillet, ils m’en ont implanté un. J'ai ensuite vécu les fameuses 2 semaines d’attente et au bout de 2 semaines, j’ai eu mes règles. À ce moment-là, c'était vraiment difficile à vivre, car je pensais que cela ne tiendrait pas à cause de la maladie. Donc le 1er août, j’ai eu mes règles et fin août, j’attendais notre prochain pic pour pouvoir refaire des piqûres et de nouveau faire un transfert d’embryon, parce qu’il m’en restait encore 1 sur les 2. Finalement, 10 jours après mes règles du 1er août, je suis tombée enceinte naturellement.Mon médecin pense que le traitement a fait effet parce que j’ai eu des piqûres pendant 10 jours, 3 fois par jour, avec des fortes doses. Quand cela a boosté l’ovulation, j’avais quasiment 16 ovocytes utéro. Et quand ils m’ont prélevée, ils en ont prélevé que 8. Mon médecin m’a dit qu’il devait en rester 8 « bons » qui ont dû partir tranquillement, mais il suffit qu’il en reste un seul pour que ça fonctionne. Donc je suis enceinte depuis cet été.
Comment avez-vous découvert votre grossesse ?
J’attendais pour pouvoir le dire à ma gynécologue afin de pouvoir lancer le prochain protocole d’implantation d’embryon. Le 29 août, je devais avoir mes règles. Mais le 29 août rien, le 30 août toujours rien, je me suis dit que c’était bizarre et j’ai fait des tests de grossesse pour me libérer psychologiquement de ce poids. En août, je me disais que c’était impossible, que je ne tomberai jamais enceinte, je n’en aurais pas d’autres, parce qu’on a quand même implanté un embryon à l’intérieur de moi et ça n’a pas fonctionné. Du coup j'ai fais le test et il était positif. J'en ai ensuite fais 3 autres au cas où, et au bout du quatrième, j'ai accepté le résultat, c’était bien positif. J’ai ensuite attendu le lendemain pour faire ma prise de sang parce que c’était le week-end et la prise de sang a confirmé le résultat. J’en ai fait plusieurs pendant 1 semaine et demie parce que j’avais peur que cela se reproduise, et au final ça à fonctionner ! Maintenant il pousse dans mon ventre !Votre premier trimestre a été plus difficile que pour votre premier enfant avec la crainte de la fausse couche ?
Oui, énormément, surtout quand on en a déjà vécu une. En plus, j’avais des symptômes totalement différents de ma première grossesse et pas très agréables. J'étais très malade et j'avais énormément peur dès que j’allais aux toilettes. À chaque fois, je devais vérifier deux fois le papier. Donc oui, j'avais vraiment très très peur. Retomber enceinte après une fausse couche, c’est très angoissant, beaucoup plus qu’une grossesse naturelle ou normale. Et même maintenant ! Je suis à 6 mois et j’ai toujours aussi peur dès que je vais chez le gynéco. Je sens ma fille bouger tous les jours, mais j’ai toujours peur d’une mauvaise nouvelle.Ces craintes-là ne sont pas parties après le premier trimestre que l’on peut considérer comme plus à risque ?
Elles se sont un petit peu estompées et j’ai la chance d’avoir une équipe médicale autour de moi qui me comprend et qui est très à l’écoute. Du coup je fais des échographies tous les mois exprès car mon médecin à très bien compris que j’étais très stressée. À chaque fois que j'y vais, il me rassure, et dès qu’il fait l’échographie, il surveille que tout va bien ! Donc ça me rassure, mais non ces craintes ne sont pas parties à 100%. Je pense qu’elles seront là jusqu’à ce qu’elle soit avec nous et que je la voie.Qu’est-ce que vous diriez à une femme qui vient de découvrir qu’elle a de l’endométriose et qui s’interroge par rapport à sa maternité ?
Je lui dirais de tenir bon et que des miracles arrivent. Mais aussi de s’entourer d’une équipe médicale vraiment forte parce qu’il y a des médecins qui ne posent pas les bonnes questions (comme la spécialiste que j’ai été voir pour l’infertilité). Donc essayer de s’entourer de la meilleure équipe médicale possible autour d’elle. Ne pas avoir peur d’en parler car c’est lorsque nous en parlons autour de nous à des amis, des inconnus ou autre, que nous réalisons que nous sommes énormément à souffrir de cette maladie et que nous ne sommes pas seules.