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- Comment se préparer à la mise en place de l’allaitement ?
- Dans quels cas faut-il voir une consultante en lactation en amont de la mise en place de l’allaitement ?
- En cas de césarienne, la mise en route de la lactation est-elle plus compliquée ?
- Quelle est la meilleure position pour commencer l’allaitement ?
- Que faire si l’allaitement est douloureux ?
- Que pensez-vous des bouts de sein en silicone ?
- Comment agir si la production de lait n’est pas suffisante ?
- Que faire si le mamelon est abîmé ?
- Comment savoir si l’allaitement se met bien en place ?
Comment se préparer à la mise en place de l’allaitement ?
Dans un premier temps, il existe des cours de préparation prévus par l’Assurance Maladie sur l’alimentation de l’enfant. Idéalement, cette préparation pourra être programmée avant la 36ème SA. Après cela, les futures mamans produisent beaucoup d’ocytocine, aussi appelée hormone de l’amour, qui les centre sur l’arrivée prochaine de leur bébé. Cette production hormonale accrue s’accompagne souvent de moments d’absence. Si la préparation a lieu avant la 36ème SA, la future maman a plus de chance de retenir les fondamentaux.
Il est aussi bon de chercher à avoir des repères, à savoir ce qu’on peut définir comme un allaitement bien mis en place et d’identifier des référents, c’est-à-dire des proches ayant déjà allaité et sur qui il sera possible de s’appuyer si besoin, ainsi que des professionnels compétents.
Certaines personnes prétendent qu’il faut préparer ses mamelons en amont, ce n’est pas vrai. En revanche, si un risque de mise en place plus compliquée de l’allaitement existe, ou que la maman a eu une première expérience difficile, il est possible de recueillir un peu de colostrum en fin de grossesse et de le congeler. Elle pourra le donner à son bébé à la naissance si toutefois cela s’avère nécessaire. Ce sont des cas de figure qu’on peut évoquer avec une consultante en lactation IBCLC avant l’accouchement.
Enfin, il est intéressant de définir son projet de naissance, en incluant un volet sur l’allaitement. Pour cela, je conseille souvent aux futures mamans de s’appuyer sur le site de l’association pour la bientraitance obstétricale, créée par un groupe de professionnels de santé.
Dans quels cas faut-il voir une consultante en lactation en amont de la mise en place de l’allaitement ?
C’est surtout pertinent lorsqu’on a plus de risques que l’allaitement se mette mal en place. C’est notamment le cas si la future maman vit une grossesse multiple, qu’elle a eu une chirurgie mammaire, qu’elle est diabétique ou que ses seins n’ont pas changé de volume durant la grossesse.
En cas de césarienne, la mise en route de la lactation est-elle plus compliquée ?
C’est une fausse croyance. Ce n’est pas la césarienne qui décale la mise en route de la lactation, mais plutôt l’oubli de la mise en route de l’allaitement, qui doit être faite dans l’heure suivant la naissance. En cas de difficulté, il existe des solutions, comme celle d’utiliser une petite cuillère pour recueillir quelques gouttes de colostrum. Dans ce cas de figure, la lactation a toutes les chances de démarrer de manière optimale.
Quelle est la meilleure position pour commencer l’allaitement ?
Je pense qu’on ne doit pas dire à une mère ce qu’elle doit faire et comment elle doit s’installer. Le mieux est de suivre une approche plus intuitive. Quand on invite une maman à s’installer confortablement pour allaiter après son accouchement, elle s’incline bien souvent en arrière et emmène son bébé au sein. Son bébé se retrouve alors lové contre son corps. Peu importe qu’elle mette son bébé dans une position transversale, en oblique ou même un peu verticalisé, à partir du moment où elle est inclinée en arrière ça se fait tout seul et elle n’a pas mal.
Une position d’allaitement qui convient est une position dans laquelle la maman est installée confortablement, peut voir son bébé sans faire d’effort et le guider vers le sein.
Que faire si l’allaitement est douloureux ?
Il faut commencer par essayer de cerner la douleur : est-elle localisée au niveau du mamelon ou du sein ? A-t-elle lieu en amont, au début, après la tétée ? Est-elle vive au point d’empêcher de dormir ? Les mamelons sont-ils abimés ? Les seins sont-ils engorgés ?
Il faut définir tous ces points pour trouver une solution. Très souvent, on résout les difficultés en respectant la physiologie, avec des tétées précoces, fréquentes et efficaces. Pour cela, il faut s’installer confortablement, ce qui permet au bébé d’entrer dans le sein et ne pas prendre juste le bout du mamelon. Il ne faut pas limiter la lactation du bébé non plus. Plus il tète, mieux il tète et moins c’est douloureux. Avec cette bonne et fréquente prise du sein, le bébé garantit à sa maman d’avoir des seins souples.
La douleur ne doit jamais être banalisée. On peut tolérer une sensibilité accrue durant les premiers jours, mais on ne doit pas subir une douleur atroce. Il y a plein de cas de figure qui peuvent conduire un nouveau-né à blesser sa maman lors de l’allaitement, par exemple s’il a vécu des contractions longues et fréquentes et que la pression répétée à la base de son occiput a généré des tensions crâniennes l’empêchant d’ouvrir grand la bouche, ou s’il est né avec un torticolis. Il est alors intéressant de voir un ostéopathe. Il y a aussi des situations exceptionnelles durant lesquelles on aura besoin d’intervenir sur le bébé, notamment en cas d’ankyloglossie, bien que ce soit moins fréquent. La douleur, on en convient, peut faire appréhender la tétée. Or, un cercle vicieux risque alors de s’installer : si on redoute la mise au sein, on a tendance à espacer les tétées et la poitrine est d’autant plus gonflée et douloureuse, ce qui rend la prise du sein encore plus difficile.
Que pensez-vous des bouts de sein en silicone ?
Dans le jargon des consultantes en lactation IBCLC, on appelle ça des « écrans en silicone » car ils créent une frontière entre la maman et le bébé. Les études montrent que ces écrans ne réduisent pas nécessairement la douleur. Le mieux reste d’identifier les causes de la douleur et de les corriger.
Pour certaines mamans, ils permettent tout de même de moins appréhender la tétée. Cependant, le bébé prélèvera moins de lait. Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser un tire-lait en parallèle trois ou quatre fois par jour durant le premier mois de mise en place de l’allaitement.
Comment agir si la production de lait n’est pas suffisante ?
Il faut faire de l’open bar. On démultiplie les câlins et on fait en sorte que le bébé ait accès au sein le plus souvent possible. On réalise de nombreuses tétées, c’est-à-dire 12, 14 ou même 18 fois par 24h. Il faut aussi être attentif à ce qui se passe durant la tétée. Ce n’est pas parce que le bébé est au sein et qu’il tète, qu’il déglutit réellement. Si on n’entend pas de déglutition, la maman peut ouvrir sa main en formant un grand C et empoigner son sein pour comprimer la glande mammaire et envoyer plus de lait dans la bouche de son bébé.
On peut aussi changer de sein au cours de la tétée et éventuellement tirer son lait en plus pour compléter bébé lors de la tétée suivante.
Que faire si le mamelon est abîmé ?
Quand la peau est craquelée, on souhaite protéger les lésions de l’humidité et éviter ainsi qu’elles perdurent. On nourrit alors les mamelons avec un corps gras. Le colostrum et le contiennent, mais on peut aussi appliquer de l’huile de coco, de l’huile d’olive ou de la lanoline.
Si les lésions sont irritantes ou même plutôt profondes, on peut appliquer un miel stérilisé qu’on trouve en pharmacie, ou d’autres pommades.
Comment savoir si l’allaitement se met bien en place ?
On le voit au niveau des couches. Une fois que la lactation est bien installée, vers J15, le bébé doit avoir 6 couches lourdes d’urine par 24h et 3 selles jaunes et abondantes.
Pour aller plus loin, vous pouvez vous tourner vers les programmes de Carole Hervé ou bien prendre rendez-vous avec elle ou avec une autre consultante en lactation certifiée IBCLC.