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- Le congé prénatal et postnatal
- Prolonger son congé maternité, les différentes options
- Le cas particulier d'un congé pathologique
- Quelles conditions pour avoir droit au congé pathologique post-natal ?
Le congé prénatal et postnatal
En France, chaque future maman qui attend un premier ou deuxième enfant a droit à seize semaines d’arrêt indemnisées par la Sécurité Sociale, qui se divisent en six semaines de congé pré-natal, et dix de congé postnatal.
À partir du 3ème enfant, le congé maternité passe à 8 semaines pour le congé prénatal et 18 pour le congé postnatal, soit 26 semaines en tout. Les femmes enceintes attendant plusieurs enfants bénéficieront quant à elles de 34 semaines (pour des jumeaux) et 46 semaines (pour des triplés ou plus). Salariées, indépendantes et entrepreneurs ne sont pas logées à la même enseigne concernant le droit au congé prénatal ou postnatal, mieux vaut se renseigner en amont en fonction de votre situation professionnelle.
Prolonger son congé maternité, les différentes options
Il est possible, avec l’aval de votre gynécologue, de décaler une partie de votre congé prénatal après la naissance pour profiter un peu plus de bébé. Un report à bien anticiper bien sûr, et qui n’est envisageable que pour les femmes enceintes en pleine forme, sans soucis de grossesse particuliers.
Certaines chanceuses ont des conventions collectives très avantageuses, qui leur permettent de prolonger le tête-à-tête avec leur bout d’chou, d’autres pourront poser des RTT ou des jours de congé.
Le congé parental quant à lui peut être pris directement à la suite du congé maternité, et il est ouvert à toutes les jeunes mamans. Il faudra simplement veiller à faire les démarches auprès de votre employeur dans les temps.
Dernière option : le congé pathologique, qui s’assimile à un arrêt de travail, et qui vous allez le voir est assez encadré.
Le cas particulier du congé pathologique
Le congé pathologique prénatal : certaines futures mamans pourront en bénéficier avant l’accouchement, leur permettant ainsi d’arrêter le travail plus tôt dans la grossesse. D’une durée de 14 jours, il précède immédiatement le congé maternité, et doit être justifié par l’état de santé de la femme enceinte, ou par l’existence d’une grossesse à risque. Les congés pathologiques prénataux sont souvent délivrés, par exemple, en cas de diabète gestationnel, de menace d’accouchement prématuré, d’hypertension ou de fatigue intense. Les indemnités journalières seront alors équivalentes à celles versées pendant le congé maternité. Leur calcul est effectué à partir des 3 derniers mois de salaires bruts. N’hésitez pas à vous rapprocher de la CPAM pour en connaître le montant, ou à effectuer une simulation sur le site Ameli.
Le congé pathologique post-natal : aussi appelé congé de suites de couches pathologiques, il permet quant à lui de prolonger le congé maternité de 4 semaines maximum. Il doit être pris en une seule fois et directement à la fin de votre congé maternité post-accouchement pour éviter les jours de carence.
Pendant ce congé, vous serez indemnisée par la Caisse d’Assurance Maladie à hauteur de 50 % de votre salaire journalier de base. Ces indemnités journalières peuvent éventuellement être complétées par votre entreprise si votre convention collective le prévoit.
Quelles conditions pour avoir droit au congé pathologique post-natal ?
Comme son nom l’indique, le congé pathologique postnatal est lié à une pathologie, un problème de santé qui vous affecte, vous ou votre bébé, et qui vous empêche de reprendre le travail. C’est votre gynécologue, ou votre médecin traitant qui pourra vous le délivrer en justifiant dûment le motif de la demande. Il s’apparente à un arrêt maladie, et il est toujours prescrit pour une raison médicale bien précise.
Malheureusement, le fait d’être un peu fatiguée, de ne pas avoir trouvé de nounou ou d’avoir envie de rester avec votre tout petit n’est pas une raison valable pour en bénéficier. Idem si vous allaitez : le congé pathologique après l’arrivée de bébé est différent d’un congé d’allaitement – rappelons que celui-ci n’existe plus depuis 1975 en France…
Des contrôles sont d’ailleurs régulièrement effectués par l’Assurance Maladie pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un congé de complaisance, et que, comme dans le cas d’un arrêt maladie classique, vous êtes bien présente chez vous et ne sortez qu’aux heures éventuellement prévues.
Quelques exemples de pathologies qui peuvent justifier ce type de congé :
- Des suites de couches difficiles, par exemple en cas de césarienne ;
- Une dépression post-partum, qui plonge la jeune maman dans un grand désarroi et l’empêche de reprendre ses activités habituelles…
- La santé du nouveau-né (si le bébé est fragile, né prématurément…)
N’hésitez pas à parler de votre situation à votre médecin, qui pourra juger de la pertinence d’un congé pathologique.
Il vous délivrera alors un certificat médical, stipulant un diagnostic « d’état pathologique résultant de la grossesse ». Vous devrez dans un premier temps prévenir votre employeur via lettre recommandée avec avis de réception, en lui envoyant une copie du certificat médical. L’avis d’arrêt de travail est composé de trois feuillets : un à envoyer à votre employeur, et les deux autres à la Sécurité Sociale, dans un délai de 48h maximum.
Si votre état de santé ne vous permet toujours pas un retour au travail à l’issue du congé pathologique, vous pourrez vous faire prescrire un arrêt maladie classique.
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