- D’où vient l’hyperémèse gravidique ?
- Les conséquences de l’hyperémèse gravidique
- Quelles solutions pour traiter l’hyperémèse gravidique ?
- Comment calmer les nausées de grossesse naturellement ?
D’où vient l’hyperémèse gravidique ?
Les nausées de grossesse touchent de nombreuses femmes enceintes : 70 % d’entre elles connaîtront des épisodes plus ou moins fréquents de nausées – accompagnées parfois de vomissements – au cours du premier trimestre. En cause, l’hormone bêta HcG, la fameuse hormone de grossesse secrétée par le corps en grande quantité dès le début de la gestation. Ces nausées – qui contrairement à la croyance générale ne se manifestent pas forcément le matin – sont accentuées notamment par certaines odeurs ou des repas trop riches. Il existe des solutions pour les soulager comme les tisanes (par exemple Nausea Saver), des compléments alimentaires à base de gingembre ou des médicaments prescrits par votre médecin. Si les nausées et les vomissements font partie des petits maux dont on se passerait bien volontiers, ils ne vous empêchent pas moins de mener une vie presque normale et de profiter, quand même, de votre début de grossesse !
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L’hyperémèse gravidique – hyperemesis gravidarum en latin – change la donne : il s’agit d’une forme sévère de nausées et vomissements pendant la grossesse, qui va affecter 1 à 2 % des femmes enceintes (2). Peut-être en avez-vous entendu parler dans les médias : Kate Middleton en a elle-même souffert lors de ces trois grossesses et a contribué à mettre en lumière cette pathologie qui reste somme toute assez peu connue.
Cette pathologie survient entre la 4ème et la 8ème semaine d’aménorrhée et s’atténue dans la plupart des cas à partir du deuxième trimestre de grossesse.
Les causes exactes de l’hyperémèse gravidique ne sont pas connues à ce jour, même si certains facteurs semblent la favoriser. Parmi eux, des taux d’hormones plus élevés que la moyenne (beta HcG mais aussi œstrogènes), les habitudes alimentaires, des stimulations sensorielles (comme la lumière des écrans) ou une grossesse gémellaire.
Des études montrent que des antécédents de migraines, des vomissements lors d’une précédente grossesse, un âge supérieur à 35 ans ou encore le tabagisme favorisent la survenue de cette maladie (3). Le facteur héréditaire semble également entrer en compte : vous êtes plus à risque d’en souffrir si votre mère ou une autre personne de votre famille en a elle-même été victime.
Les conséquences de l’hyperémèse gravidique
Les femmes atteintes d’hyperémèse gravidique sont souvent confrontées aux problèmes suivants :
- Une perte de poids, parfois importante, liée à la difficulté à s’alimenter ;
- Une déshydratation et des troubles ioniques (pertes de sel, de chlore, de potassium…) ;
- Une carence en vitamines ;
- Une dégradation de la santé bucco-dentaire, provoquée par l’acidité des vomissements qui attaque l’émail des dents ;
- Une œsophagite, c’est-à-dire une brûlure de l’œsophage provoquée par les reflux.
À cela s’ajoute bien sûr une dimension psychologique : la fatigue physique et morale peut s’installer, au même titre qu’un état dépressif et l’impression de ne jamais en voir le bout…
Une bonne nouvelle toutefois à garder en tête : bébé, in utero, ne semble pas sensible à ces vomissements incoercibles. Toutefois, plus la perte de poids est importante, plus le fœtus est exposé à un risque de retard de croissance intra-utérin. C’est pourquoi les futures mamans souffrant d’hyperémèse gravidique bénéficient d’un suivi médical plus poussé, et sont parfois hospitalisées pour calmer les vomissements.
Quelles solutions pour traiter l’hyperémèse gravidique ?
Les premières mesures font appel au bon sens : dans un premier temps, il faudra modifier la façon de s’alimenter. Par exemple en fractionnant les repas - manger en petites quantités facilite le travail de digestion - et en supprimant les aliments épicés, trop gras, trop sucrés, aux odeurs trop marquées qui peuvent déclencher les vomissements. Idem pour les aliments réputés pour favoriser les reflux, comme les agrumes, les tomates, le café, le thé ou encore le chocolat. S’hydrater régulièrement et en quantité suffisante est également très important ! Les tisanes peuvent être une bonne alternative à l’eau. Nausea Saver peut constituer un remède anti-nausées intéressant. Son goût agréable et délicatement épicé et sa composition à base de gingembre soulagent les nausées. Il est possible de boire jusqu’à 3 tasses par jour.
On conseille également aux femmes enceintes qui souffrent de nausées de se reposer le plus possible car la fatigue peut accentuer les vomissements. Les environnements calmes (sans ordinateur, smartphone, télé…) sont à privilégier. Un arrêt de travail peut être nécessaire le temps que les choses rentrent dans l’ordre.
Dans les cas les plus sévères – si la femme enceinte perd plus de 5% de son poids d’origine et ne parvient plus du tout à s’alimenter et à boire – une hospitalisation pendant quelques jours peut être nécessaire. Une réhydratation par voie intraveineuse sera mise en place, avec l’administration de vitamines et de certains médicaments.
Des traitements par antiémétiques pour stopper les nausées interviendront en complément, et dans les cas les plus sévères des neuroleptiques pourront être prescrits.
Bon à savoir : Parce que l’hyperémèse gravidique est une maladie rare et méconnue, les femmes enceintes qui en souffrent peuvent se sentir isolées et incomprises.
Dans tous les cas, gardez en tête que dans la plupart des cas les nausées et vomissements s’arrêtent d’eux-mêmes vers le 4ème mois, de quoi envisager (enfin) sereinement votre grossesse et focaliser toute votre attention sur ce bout d’chou qui grandit ! Pour une grossesse et une maternité sereines pensez à chouchouter votre corps en attendant bébé avec nos produits anti-vergetures et nos soins pour récupérer après l’accouchement.
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(1) *McParlin C, O’Donnell A, Robson SC, . Treatments for Hyperhemesis Gravidarum and Nausea and Vomiting in Pregnancy: A Systematic Review. JAMA 2016;316:1392–401
(2) Chiffres sur les nausées et vomissements pendant la grossesse, document du groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 2017.
