- Le stress pendant la grossesse : les mécanismes
- Stress pendant la grossesse : quelles conséquences pour le nouveau-né ?
- Comment gérer son stress pendant la grossesse ?
Le stress pendant la grossesse : les mécanismes
Pour mieux comprendre les répercussions du stress sur un bébé in utero, reprenons les bases : comment se manifeste le stress d’un point de vue physiologique, et comment peut-il se transmettre à bébé ?
Deux points sont importants pour une future maman : quand vous êtes stressée, le débit sanguin diminue, or c’est justement cet afflux de sang qui permet le bon développement de bébé.
En parallèle, en situation de stress, votre corps se met à secréter plusieurs hormones. La plus connue est certainement le cortisol, que l’on appelle justement « l’hormone du stress ». Le cortisol a la capacité de passer la barrière placentaire, et donc de se retrouver dans le sang du bébé. Une étude de 2017 est venue confirmer ces données : un enfant in utero ressent les émotions de sa mère, qu’elles soient négatives ou positives.
Si bébé ressent vos inquiétudes, il est légitime de se demander quel impact votre état émotionnel et psychologique peut avoir sur son bon développement.
Stress pendant la grossesse : quelles conséquences pour le nouveau-né ?
La réponse est nuancée : si vous connaissez quelques moments stressants de temps en temps, pas de panique ! Le bon développement du fœtus ne sera pas remis en cause si vous ratez votre bus ou si vous avez un dossier urgent à rendre.
La situation est un peu différente si vous vous sentez sous pression pendant plusieurs semaines (voire durant l’intégralité de votre grossesse), si vous n’arrivez pas à vous relaxer, et que l’anxiété vous étreint au quotidien.
Diverses études ont été réalisées par des chercheurs de tous pays, et les données convergent vers une même conclusion : le stress prolongé chez les femmes enceintes présente des risques pour leur enfant à naître, et peut être à l’origine de diverses pathologies et problèmes de santé. Les conséquences peuvent être variées, certaines pouvant apparaître dès la naissance (parfois même avant l’accouchement) et d’autres des années plus tard.
Ainsi, les futures mères stressées ont plus de risques de mettre au monde un enfant de petit poids, ou d’accoucher prématurément. Quand le stress entre en jeu, les accouchements peuvent également être plus compliqués, et les suites de couches plus difficiles pour la maman.
Côté bébé, il a été prouvé par le biais de ces recherches qu’in utero, la croissance du cerveau du fœtus peut être impactée, les connexions et l’organisation de ses neurones se faisant moins bien en période de stress maternel.
Le développement physique du bébé peut donc être gêné par le stress maternel, mais également son développement cognitif, émotionnel et comportemental. Un bébé soumis aux angoisses de sa mère pourra à son tour se montrer plus timide, plus craintif. Il a également plus de risques de connaître des déficits de l’attention en classe, ou des épisodes de dépression, de vague à l’âme.
L’enfant est également plus sujet à développer certaines maladies ou pathologies, plus ou moins graves. Une étude néerlandaise souligne que l’eczéma, par exemple, pourrait découler dans près d’un cas sur deux du stress maternel subi par le bébé dans le ventre de sa mère. Les enfants soumis au stress maternel pendant la grossesse sont également plus sujets à l’asthme. Des conséquences qui peuvent faire peur, mais que vous pouvez limiter en apprenant à mettre votre anxiété de côté en attendant bébé.
Comment gérer son stress pendant la grossesse ?
Si vous n’arrivez pas à gérer votre stress pendant la grossesse, et qu’il gâche votre joie d’attendre un bébé, il ne faut pas hésiter à tirer la sonnette d’alarme et à en parler à un spécialiste : votre gynécologue, sage-femme ou votre médecin généraliste peuvent vous aider. Ils pourront vous donner des conseils et vous orienter vers des solutions naturelles, comme l’homéopathie, l’acupuncture ou la phytothérapie, qui peuvent vous aider à retrouver un peu de calme et de sérénité. Ces méthodes, à partir du moment où elles sont mises en place avec un professionnel de santé, ont l’avantage d’être sans risques pour bébé et tout à fait compatibles avec l’état de grossesse !
Pour chasser le spleen, c’est bien connu, cherchez le réconfort : sorties en amis, câlins, bon repas, massage, séance shopping ; prenez soin de vous et foncez sans modération sur les activités qui vous donneront du plaisir et qui vous aideront à oublier vos inquiétudes. Optez pour une séance relaxation avec l'application de notre Pause Douceur qui soulage instantanément les petits inconforts rencontrés pendant la grossesse, notamment les tiraillement et démangeaisons. L'excédant de sérum vous permet de terminer cet instant cocooning par un massage tout en douceur !
Au quotidien, même lorsqu’il s’agit d’un petit stress dû aux bouchons sur la route par exemple, si vous vous êtes disputée avec quelqu’un ou encore si vous avez eu des soucis au travail, n’hésitez pas à prendre quelques minutes en fin de journée pour parler à votre bébé et lui dire que si vous avez eu un pic de stress ou d’anxiété aujourd’hui c’est dû à telle ou telle situation (décrire avec précision l’émotion ressentie et ce qui l’a induite), en insistant sur le fait que lui, le bébé, n’est en rien responsable de cela.
Certaines activités bien spécifiques peuvent également vous aider à déconnecter, et à retrouver un peu de sérénité. N’hésitez pas, elles sont totalement adaptées à votre état de femme enceinte et ne peuvent que vous faire du bien. Nous pouvons citer par exemple :
- La méditation de pleine conscience
La méditation a le vent en poupe, et pour cause : elle aide à prendre du recul, à comprendre d’où viennent vos préoccupations et vos angoisses pour mieux les gérer. Elle vous aide à vous recentrer sur l’instant présent, et à libérer votre esprit des pensées négatives qui le parasitent. Vous pouvez pratiquer au sein d’une association, dans un club, ou chez vous à partir d’applications pour smartphones ou de CD.
- La sophrologie
La sophrologie est un ensemble de techniques de relaxation (basées entre autres sur la respiration et la visualisation) qui vise à lutter contre les bouleversements émotionnels et les angoisses. Elle vous aide à ne plus vous focaliser sur les pensées négatives. Elle se pratique avec un sophrologue, le plus souvent en individuel, mais des séances de sophrologie sont aussi parfois proposées dans les cours de préparation à l’accouchement – preuve s’il en est qu’elle peut apporter un réel mieux-être aux futures mamans. Renseignez-vous auprès de votre sage-femme ou de votre maternité.
- Marcher en pleine nature
Voilà une solution facile à mettre en place : marchez dans un parc, dans une forêt, ou dans un endroit calme pour vous vider l’esprit et chasser les tensions. Cette activité d’intensité modérée vous fera le plus grand bien au niveau mental (régénération de l’esprit, pensées positives…), mais aussi physique (bonne oxygénation, activation de la circulation, régulation du poids…). Si votre état de santé le permet bien sûr, essayez de marcher au moins deux à trois fois par semaine dans un environnement zen. Bébé in utero apprécie aussi particulièrement vos séances de marche : il est sensible dès le second trimestre aux sons de la nature, et apprécie le doux balancement de vos pas qui le bercent !
Vous l’aurez compris, le stress prolongé peut être nocif pour votre enfant à naître et être à l’origine de troubles variés : il convient de l’éviter autant que possible pour éviter les complications pendant la grossesse, et les répercussions sur la santé de votre bout d’chou après la naissance.
N’oubliez pas que même si vous avez vécu une grossesse tumultueuse, tout l’amour et la joie que vous ressentirez quand vous tiendrez ce petit être dans vos bras vous aideront à repartir sur de bonnes bases, celles du bonheur et de la sérénité !