Alexandra, maman allaitante pendant 21 mois

Qui êtes-vous ?
Je suis Alexandra. J’ai 32 ans et je suis la maman de Valentin qui a 22 mois Avec lui, je suis devenue une mère allaitante très épanouie. Je suis également médecin généraliste.
Quel a été votre parcours pour devenir maman ?
Mon parcours de maman est assez « classique ». J’ai toujours voulu avoir une famille nombreuse. J’ai commencé à réfléchir à devenir maman avec mon conjoint lorsque j'étais sûre de l'avenir avec lui. Lorsque notre vie professionnelle commune a été plus définie, une fois installée à 29 ans, j'ai souhaité fonder une famille. Je suis tombée enceinte en quelques mois. Malheureusement, ma première grossesse a abouti à 3 mois à une fausse couche.
On ne s'en remet jamais complètement mais je crois que cela fait encore plus apprécier la grossesse suivante qui donne un bébé encore plus désiré ... Je suis par chance tombée enceinte un mois après cette mauvaise expérience de mon Valentin, pour qui ma grossesse et mon accouchement ont été très faciles.
Avez-vous toujours su que vous allaiteriez vos enfants ?
Je pensais allaiter pendant 3 mois puis les choses ont évolué et mon allaitement a finalement duré 21 mois. En tant que médecin, je connaissais les bienfaits de l’allaitement ; mais je considère que l’allaitement reste un choix très personnel et propre à chaque femme.
Je n'avais que très peu de modèle de mère allaitante dans mon entourage. Ma mère n'a jamais allaité. Je me faisais l'idée que donner le biberon était plus facile. Je me disais également, que pour que papa participe pleinement aux moments de parentalité, cela serait plus équitable. J'avais également une certaine pudeur à m'imaginer « sortir mon sein » en public. Sans pour autant être très pudique, j'étais assez réservée vis-à-vis de cette idée.
Par chance, j’ai rencontré une amie qui a allaité ses 3 enfants. Elle m'a vraiment fait me rendre compte que l’idée de l'allaitement que j’avais était biaisée. Les enfants allaités ou non sont malheureusement plus ou moins figés sur des horaires qui leurs sont propres au début. Il n'y a pas vraiment de règles. De plus, dormir en co-dodo et ne pas avoir à préparer un biberon à l'avance, se lever dans la nuit ou réfléchir à des horaires pour des biberons m'a semblé finalement plus facile.
Mon amie m'a permis de connaître plein de marques pour aider à allaiter : les vêtements Tajine Banane pour allaiter en toute discrétion même quand on est une fashionista, des cosmétiques au top comme Daylily Paris, des coussinets lavables et des coquillages d'allaitement pour rester dans une dynamique écologique qui me semble nécessaire à l'heure actuelle.
Ensuite, j'ai beaucoup lu et j’ai participé à des ateliers sur l'allaitement : le Manuel pratique de l'allaitement est très drôle et déculpabilisant ; le livre J'accueille mon enfant de S. Krief est une merveille de bienveillance pour les jeunes mamans avec des items sur le bain, le portage et l'allaitement.
Pourquoi avez-vous finalement tant apprécié l’allaitement ?
J'ai apprécié l'allaitement, même si ce n'est jamais 100 % de plaisir. Au-delà des complications médicales (crevasses, abcès), allaiter peut engendrer plus de fatigue, mais pas seulement. J'ai l'expérience de mon fils qui, lors de la tétée d'accueil, m'avait fait des suçons sur les mamelons pendant 2 heures non-stop. Passée cette étape, je n'ai plus eu de difficultés. S’il ne voulait pas le sein, la tétée devenait un câlin et il s’endormait en peau à peau.
Pour ma part, j’ai trouvé l'allaitement moins contraignant que l’idée que j’ai des biberons. Selon moi, c'est un confort de ne pas avoir à préparer des biberons en voyage ou pour une balade. Cela permet d'avoir un lien en peau à peau extraordinaire avec son enfant. Cela a également une part économique non négligeable.
L'allaitement permet aussi de récupérer pendant les siestes du bébé. En déclenchant une sécrétion d'endorphine pendant la tétée, le corps s'endort avec l'enfant.
Sans l’allaitement, auriez-vous moins apprécié l’expérience de la maternité ?
Sans l'allaitement, je serai certainement moins fusionnelle avec mon fils, cela a créé un lien très fort entre nous. Pour partager avec son papa les moments de tendresse, je n'ai quasiment pas fait de bains. J’ai fait le choix de lui laisser cet instant privilégié comme je l'allaitais.
Je me suis découverte comme maman très calme et patiente avec mon fils alors que je suis plutôt de nature très énergique et facilement exaspérée. Le fait de devoir prendre le temps au moment de la tétée, se poser en tête à tête, et ne pas avoir la possibilité de faire beaucoup de choses en même temps m'a appris à savourer le moment présent.
Je ne pense pas que j’aurais moins apprécié ma maternité si je n'avais pas pu allaiter mais je pense que nous aurions une relation différente.
Comment conciliez-vous votre vie professionnelle bien remplie et l’allaitement ?
Reprendre une activité professionnelle a été compliqué. J’ai eu la chance de rester avec mon fils presque 4 mois avant de reprendre mon activité. Cela m’a permis de maintenir un allaitement exclusif et de le diversifier juste quelques semaines après l'avoir mis chez la nounou.
Je suis admirative des mamans qui ont recours au tire-lait électrique. Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à m’y faire. Cela prend 30 minutes et c’est un moment que je trouve un peu long.
Les premiers jours de reprises ont été épuisants. Mes journées commençaient dès l'aube : pour tirer mon lait, me préparer, puis faire téter mon fils, donner des stocks de lait à sa nounou et du lait artificiel en cartouche malgré tout. Puis, je rentrais déjeuner pour tirer mon lait. Une fois rentrée chez moi nouvelle vraie tétée et enfin tétée du couché, avec plus ou moins le courage de retirer du lait le soir. Mes journées étaient rythmées par le travail, le tire-lait et les vraies tétées. Heureusement, cette période à jongler entre tire-lait et les vraies tétées n’a duré que quelques semaines. Cela a engendré beaucoup de fatigue et de stress.
Une fois diversifié et mon fils tétant moins, le plaisir d'allaiter a pu reprendre. Je n'avais plus de montée de lait matinale incommodante. J'utilisais très peu le tire-lait, j'ai gardé principalement la tétée du réveil et la tétée du dodo.
Comment vivez-vous l’allaitement en public ?
Allaiter en public peut paraître compliqué. Finalement, une fois que l'on devient mère-allaitante (ou non allaitante j'imagine), cela paraît tout ce qui a de plus naturel. Selon moi, la société a un petit peu avancé sur l'image de la femme allaitante en public. Je trouve que les regards se font moins curieux ou chargés de jugements. Je ne me suis jamais sentie mal à l'aise pour allaiter en public, mais pour autant, j'ai toujours cherché des tables de restaurant ou des lieux un peu à l'abri du regard d’autrui, aussi pour faciliter le calme de la tétée.
L'image que l'on a de sa poitrine chargée de sexualité avant grossesse change complètement pendant l'allaitement. Malgré tout, même en famille ou avec des amis, j'ai souvent fait le choix d'allaiter un peu protégée du regard des autres, en choisissant des vêtements d'allaitement discrets, en ayant toujours des grands langes pour me couvrir un peu. Pour moi, l'allaitement reste quelque chose d'intime, de moments exclusifs dans lesquels je suis dans ma bulle avec mon enfant.
Vous avez allaité votre bébé jusqu’à 21 mois. Comment votre entourage a-t-il réagi ?
Moi-même je me surprends à dire que j'ai eu un allaitement long, voire très long pour certains. J'ai toujours eu une fausse idée sur l'allaitement long comme pourvoyeur de retard d'autonomisation de l'enfant, ce qui est complètement faux.
Mon fils a finalement arrêté de vouloir une tétée le soir vers 16 mois. Le matin restait un réveil « calin-tétou » jusqu'à ses 21 mois où malheureusement j'ai été contaminée par le Covid.
Mon conjoint était plutôt pro allaitement. Il m'a toujours aidé et soutenue. Après 1 an, il a commencé à avoir un peu peur du lien trop exclusif et fusionnel entre mon fils et moi, tout en me laissant faire selon mon ressenti. C’était plutôt bienveillant.
Ensuite au niveau de la famille, lorsqu’on a une mère non allaitante, on passe un peu pour une extra-terrestre. Ce n'est pas de ma famille que j'ai eu un vrai soutien ou des conseils pertinents, mais je n'ai jamais eu de remarques désobligeantes. En revanche, dans la famille de mon conjoint j'ai eu des petites remarques taquines comme « Tu veux l'allaiter jusqu'à ses 18 ans ? » ... Ça reste facile de passer outre et d'en rigoler.
Quelle(s) information(s) donneriez-vous à une future maman qui réfléchit aux options pour nourrir son enfant ?
Je dirai que le choix d'allaiter ou non est très personnel et multifactoriel. Surtout, il ne faut pas culpabiliser de son choix. Il n'y a ni bon ni mauvais choix. Une mère qui n'allaite pas n'est ni meilleure ni moins bonne qu'une autre.
Si une maman décide d'allaiter, je pense qu'il est préférable qu'elle se renseigne sur le sujet : avantages, inconvénients et surtout, qu'elle se sente entourée de personnes, aussi bien dans son entourage que par des professionnels. Il y a aussi de nombreux sites (Leache Leag notamment). Il est important de pouvoir poser des questions au fur à mesure de l'évolution de l'allaitement. Cependant, j'ai fait le constat qu'en dehors de quelques sage-femmes, très peu de pédiatres, gynécologues ou médecins généralistes connaissent vraiment l'allaitement en dehors de la théorie.
Les débuts de l'allaitement ne sont pas toujours faciles mais il y a très peu de raisons pour ne pas « arriver à allaiter ». De mon point de vue, il faut se laisser au moins 6 semaines pour découvrir ce que c'est d'être mère-allaitante, ne jamais se dire qu'il faut allaiter pendant une période définie, allaiter quelques semaines c'est déjà merveilleux.
Toute mère allaitante a le droit d'avoir des doutes mais il ne faut pas que cela devienne une contrainte, ni pour l'enfant ni pour la mère. Certains enfants finissent par ne plus vouloir du sein. L'allaitement ne doit pas non plus empêcher d’être « une femme » dans toutes ses facettes. C'est une belle expérience, très intime, très personnelle et privilégiée que personne d'autre ne peut se permettre d'influencer.
Enfin : prenez tous les conseils que l'on vous donne mais surtout faites votre propre choix, il sera toujours le meilleur pour votre enfant.
Quelle a été votre routine beauté pendant et après votre grossesse ?
Pendant mes deux grossesses, j’ai utilisé les soins Daylily Paris. La routine avec Le Lait Fondant et L’Huile Sensorielle ainsi que La Crème Radieuse SPF 50+ m'a permis de n'avoir ni vergetures ni tiraillements et surtout, d'avoir résisté au masque de grossesse malgré 7 jours au soleil.
En post-partum, et d'autant plus pendant mon allaitement, j’ai utilisé Le Baume Onctueux, L’Huile Mère-Veilleuse, Le Déo Caresse et La Crème Radieuse. Cette dernière a une texture épaisse mais hydrate en profondeur sans laisser une sensation collante pour autant elle n'est pas comédogène. Moi qui suis une ancienne grande acnéique, j'y prête particulièrement attention.
Enfin, j'adore Le Déo Caresse. Pour en avoir testé des bios et avec une note de 100 % sur Yuka, je trouve qu'il y a peu d'odeur avec. Il est véritablement efficace, même sur des journées très denses. Je n'ai pas trouvé mieux que celui-ci.
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